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Le rosé, un vin facile à boire mais difficile à élaborer

C’était le petit vin blanc qu’on buvait et chantait sous les tonnelles, au mitan du XXesiècle, et pas qu’à Nogent. Mais, à l’heure actuelle, le rosé est bien le roi des terrasses estivales. Un règne partagé avec les bières et le spritz. Le rosé, la boisson de l’été, donc, alors que les vignerons concernés s’évertuent à en faire un vin consommé en toutes circonstances. Par exemple, Eric Paul, vigneron dans le Var, à Montfort-sur-Argens, et président du comité national des « indications géographiques protégées vins et cidre » de l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO) :« Nous avons gardé un côté saisonnier, mais il n’y a rien d’incongru à boire un rosé toute l’année. »

Plus qu’estival, le rosé est « météo-dépendant ». Une année 2024 catastrophique, avec son record de pluies, et la consommation flanche. Mais, dès que le soleil pointe ses rayons, cette couleur revient en force,« même en hiver », assure le site Vinsdeprovence.com, tenu par le Conseil interprofessionnel des vins de Provence (CIVP),« notamment à la terrasse des cafés ou des restaurants des grandes villes, ou alors dans des contextes marqués par les flux touristiques, comme les stations de ski ou les destinations en bord de mer ».

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Gaza : Israël intensifie ses opérations dans le nord de l’enclave palestinienne ; plus de 20 morts dans des frappes

Vingt mois après le début de la guerre, et quelques semaines après avoir repris son offensive terrestre, Israël intensifie son emprise dans le nord de la bande de Gaza. L’armée israélienne a lancé, dimanche 29 juin, un appel à évacuer s’adressant aux habitants de 17 quartiers situés dans le nord de la bande de Gaza.

L’armée mène« des opérations en usant d’une force extrême dans ces zones, et ces opérations militaires vont s’intensifier et s’étendre vers l’ouest, jusqu’au centre-ville de Gaza, afin de détruire les ressources des organisations terroristes », a déclaré son porte-parole en langue arabe, Avichay Adraee, dans un message posté sur le réseau social X, accompagné d’une carte qui indique en rouge plusieurs quartiers, notamment celui de la vieille ville de Gaza et le secteur de Jabaliya.

Israël appelle ainsi à nouveau les habitants des parties nord de l’enclave à se diriger vers le sud, en direction de la zone d’Al-Mawassi, à Khan Younès. Le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, doit s’entretenir dans la journée avec les responsables de ses services de sécurité.

La défense civile de la bande de Gaza a annoncé dimanche la mort de 23 personnes, dont trois enfants, dans des frappes ou des tirs de l’armée israélienne sur le territoire palestinien dévasté. Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’Agence France-Presse (AFP) n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans des morts communiqués par la défense civile.

Selon Mahmoud Bassal, porte-parole de cette organisation de premiers secours, parmi eux figurent cinq morts à Al-Mawassi et« deux enfants de la famille Azzam tués dans un raid sur une maison de la ville de Gaza », a-t-il précisé. Dans le sud de Gaza, au moins quatre Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens alors qu’ils se dirigeaient vers un centre de distribution de nourriture, a ajouté M. Bassal. Samedi, la défense civile avait déjà annoncéla mort de 37 personnes, dont neuf mineurs.

Israël a partiellement assoupli fin mai un blocus total imposé au territoire palestinien début mars, qui a entraîné de très graves pénuries de nourriture, médicaments et autres biens de première nécessité. Un mécanisme de distribution d’aide piloté par la Gaza Humanitarian Foundation, soutenue par Israël et les Etats-Unis, a été mis en place, mais ses opérations donnent lieu à des scènes chaotiques, durant lesquelles près de 550 personnes ont été tuées par des tirs israéliens et plus de 4 000 blessées, selon le ministère de la santé gazaoui, administré par le Hamas. Le secrétaire général des Nations unies a dénoncé, vendredi, un système« militarisé »de distribution qui« tue des gens ».

Interrogée par l’AFP sur les faits rapportés par la défense civile, l’armée israélienne a dit ne pas être en mesure de les commenter, se contentant d’affirmer qu’elle mène des opérations contre le Hamas. Elle a annoncé la mort au combat d’un de ses soldats dans le nord de Gaza.

Cette escalade de l’offensive israélienne à Gaza survient alors que les médiateurs arabes, l’Egypte et le Qatar, soutenus par les Etats-Unis, tentent une nouvelle fois d’arracher un accord de cessez-le-feu, le Qatar disant voir une« possibilité »de trêveaprès les bombardements israéliens et américains contre les installations nucléaires iraniennes.« Concluez un accord à Gaza, récupérez les otages ! », a en outre écrit dans la nuit de samedi à dimanche, le président des Etats-Unis, Donald Trump, sur sa plateforme Truth Social, dans un message une nouvelle fois écrit en lettres capitales.

Le Shin Bet, le service de sécurité intérieur israélien, a par ailleurs annoncé dimanche avoir démantelé un réseau« terroriste »du Hamas à Hébron, en Cisjordanie occupée, dans une opération conjointe avec l’armée et la police. Il s’agit du réseau« le plus vaste mis au jour depuis dix ans », affirme un communiqué du Shin Bet, qui précise avoir arrêté 60 suspects dans cette opération, menée au cours des trois derniers mois.

La guerre a été déclenchée par l’attaque sans précédent de ce mouvement islamiste palestinien sur le sud d’Israël le 7 octobre 2023. L’attaque a entraîné, du côté israélien, la mort de 1 219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles, et 49 personnes enlevées ce jour-là sont toujours otages à Gaza, parmi lesquelles 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne. Plus de 56 500 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne de représailles militaires israéliennes dans la bande de Gaza, selon des données du ministère de la santé de la bande de Gaza, administrée par le Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Elon Musk renouvelle ses critiques envers le projet de loi budgétaire de Donald Trump

Il avait esquissé un mea culpa. Elon Musk, l’homme le plus riche du monde, qui avait vertement critiqué, au début de juin, l’homme à la tête de la première puissance mondiale, Donald Trump, avait fait amende honorable en admettant que« certains de[s]es messages sur le président(…) [étaient]allés trop loin », sur son réseau social X, dans la nuit du 10 au 11 juin. Mais, samedi 28 juin, il a réaffirmé son opposition au« One Big Beautiful Bill »(« grande et belle loi ») par Donald Trump, mégaprojet de loi budgétaire voulu par le président américain, qui exhorte ses troupes à adopter le texte rapidement.

« Le dernier projet de loi du Sénat détruira des millions d’emplois en Amérique et causera un immense tort stratégique à notre pays », a réagi Elon Musk sur X samedi.« Il offre des subventions aux industries du passé tout en portant gravement atteinte à celles du futur. »Le patron de la plateforme X – qui fêtait également son anniversaire ce samedi – a ensuite ajouté que le projet de loi constituerait un« suicide politique pour le Parti républicain ».

Ces critiques font écho au conflit entre Elon Musk et l’administration Trump. Quelques jours après avoir quitté cette dernière, il avait considéré le texte budgétaire comme« rempli de clientélisme »et l’avait qualifié d’« abomination répugnante ». Dans une autre publication, il menaçait de faire campagne contre les élus ayant« trahi le peuple américain ». Rien n’indique que ces nouvelles critiques d’Elon Musk menacent la fragile trêve entre lui et le président. La Maison Blanche n’a pas réagi aux messages du PDG de Tesla et de SpaceX.

Vendredi, les discussions entre sénateurs républicains s’étaient éternisées, les élus peinant à s’entendre sur la version à adopter du texte, déjà voté à la Chambre des représentants. Le Sénat a officiellement commencé son examen samedi soir, en adoptant de justesse la motion d’ouverture, par 51 voix pour, 49 contre (dont deux républicains).

La « grande et belle loi » promet de concrétiser certaines des promesses de campagne de Donald Trump les plus importantes. Le président américain fait face à certains sénateurs réfractaires dans son propre camp qui souhaitent apporter des modifications de fond au texte avant de le soumettre au vote dans l’Hémicycle. Sur son réseau Truth Social, Donald Trump a rappelé que« les républicains d[evai]ent se souvenir qu’ils luttent contre un groupe de personnes très maléfiques, corrompues et, à bien des égards, incompétentes (politiquement parlant !), qui préféreraient voir[les Etats-Unis]“s’effondrer” plutôt que de faire ce qui est juste ».

Les responsables républicains espèrent procéder à un vote d’ici à la fin du week-end. La navette parlementaire le fera alors revenir devant la chambre basse pour approuver la version révisée. Donald Trump espère toujours que le projet de loi parviendra sur son bureau pour promulgation avant vendredi, jour de la fête nationale.

L’opposition démocrate, minoritaire dans les deux chambres, ne cesse de critiquer des réductions d’impôts pour les plus riches au détriment d’une classe ouvrière déjà accablée par l’inflation. Critiques du texte, les démocrates ont commencé par insister pour qu’il soit lu en entier devant les élus avant le début des débats.

Le Monde avec AP, AFP et Bloomberg

Des bébés chats pêcheurs, des félins menacés aux pattes en partie palmées et au pelage imperméable, sont nés en France

Pelage brun tacheté de noir, museau tigré, grands yeux… Mercredi 25 juin, le zoo de La Flèche, dans la Sarthe, a annoncé les naissances de deux adorables chatons, les qualifiant de« rares et précieuses ». Une vidéo les montre blottis l’un contre l’autre, montant sur un tronc d’arbre, se faisant frotter le dos par leur mère. Des chats dans un zoo ? S’ils ressemblent à s’y méprendre aux plus de 15 millions de chats domestiques que possèdent les Français, ces animaux appartiennent en réalité à l’une des espèces de félins les moins connues au monde et les plus atypiques : les deux petits mâles, nés le 26 avril, sont des chats pêcheurs, aussi appelés chats viverrins (Prionailurus viverrinus).

Comme 12 autres espèces de petits félins sauvages (sur 33), le chat pêcheur est aussi menacé d’extinction et classé comme « vulnérable » sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Selonla dernière évaluation, réalisée en mai 2024, la population globale est en déclin et comprendrait entre 3 200 et 7 500 individus présents notamment en Inde, au Népal, au Bangladesh et au Sri Lanka. De toutes petites populations sont aussi identifiées au Cambodge et en Thaïlande.

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L’Iran dit avoir de « sérieux doutes » sur le respect du cessez-le-feu par Israël

« Nous avons de sérieux doutes sur le respect[d’Israël]de ses engagements, y compris du cessez-le-feu, et nous sommes prêts pour une riposte forte », a déclaré, dimanche 29 juin, le chef d’état-major des forces armées iraniennes, Abdolrahim Moussavi,au sixième jour d’un cessez-le-feu fragile avec Israël, conclu au terme de la « guerre de douze jours ».

« Nous n’avons pas déclenché la guerre, mais nous avons répondu à l’agresseur de toutes nos forces », a ajouté M. Moussavi, lors d’un entretien téléphonique avec le ministre de la défense saoudien, le prince Khaled Ben Salman, selon des propos rapportés par la télévision d’Etat.

Téhéran a par ailleurs demandé dimanche à l’Organisation des nations unies (ONU) de reconnaître la« responsabilité »d’Israël et des Etats-Unis dans le déclenchement de la guerre.« Nous demandons officiellement par la présente au Conseil de sécurité de reconnaître le régime israélien et les Etats-Unis comme les initiateurs de l’acte d’agression et de reconnaître leur responsabilité ultérieure, y compris le paiement d’indemnisations et de réparations », a écrit le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghtchi dans ce courrier adressé au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.

Israël a déclenché le 13 juin les hostilités avec des bombardements en Iran qui ont tué les principaux responsables militaires du pays ainsi que des scientifiques liés au programme nucléaire iranien. L’Etat hébreu dit avoir agi afin d’empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire. L’attaque israélienne s’est produite au moment où l’Iran était engagé dans des pourparlers à ce sujet avec les Etats-Unis, alliés d’Israël. Les Etats-Unis, qui se sont joints à l’offensive israélienne, ont bombardé trois sites nucléaires en Iran dans la nuit du 21 au 22 juin.

Après douze jours de bombardements réciproques, un cessez-le-feu est entré en vigueur mardi. Depuis, Donald Trump a affirmé que les Etats-Unis mèneraient« sans aucun doute »de nouvelles frappes si l’Iran enrichissait de l’uranium à des niveaux lui permettant de fabriquer des armes nucléaires.

Selon le ministère de la santé iranien, au moins 627 personnes ont été tuées et environ 4 900 blessées durant le conflit. Les tirs iraniens de représailles vers Israël ont fait 28 morts, selon les autorités israéliennes. Lesfunérailles nationales d’une soixantaine de hauts gradésmilitaires et de scientifiques iraniens liés au nucléaire, tués par des frappes israéliennes, se sont tenues samedi à Téhéran.

Israël a aussi ciblé des infrastructures civiles.Une attaque lundi contre la prison d’Evin à Téhéran a ainsi fait 71 morts,selon un bilan communiqué dimanche par l’Iran. Des opposants et des prisonniers étrangers ou binationaux, dont des Français, étaient détenus dans ce centre pénitentiaire ultrasécurisé, situé dans le nord de Téhéran, au moment des frappes israéliennes. Mardi, les autorités iraniennes ont annoncé avoir« transféré »un nombre indéterminé de détenus vers d’autres prisons.

L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) affirme que l’Iran est le seul Etat non doté d’armes nucléaires à enrichir de l’uranium à un niveau élevé (60 %), bien au-delà de la limite de 3,67 % fixée par l’accord conclu en 2015 avec les grandes puissances, dont les Etats-Unis se sont unilatéralement retirés en 2018. Pour fabriquer une bombe, l’enrichissement doit être poussé jusqu’à 90 %, toujours d’après l’AIEA. Israël, qui maintient l’ambiguïté sur sa propre possession de l’arme atomique, détient 90 ogives nucléaires, selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm.

L’Allemagne a apporté son soutien dimanche au chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi. Berlin estime que les« menaces »de l’Iran qui le visent sont« profondément troublantes »et« doivent cesser ».

Cette déclaration intervient après que le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghtchi, a dénoncé vendredi les« intentions malveillantes », selon lui, de M. Grossi. Le chef de l’AIEA avait réclamé lundi un accès aux sites nucléaires iraniens afin de pouvoir établir ce qu’il est advenu du stock d’uranium enrichi après les bombardements israéliens et américains contre des sites nucléaires.

EN DIRECT | PSG-Inter Miami : Ousmane Dembélé de retour avec Paris, mais remplaçant au coup d’envoi du huitième de finale

Bienvenue dans ce direct consacré au huitième de finale de la Coupe du monde des clubs, entre le Paris Saint-Germain et l’Inter Miami.

De quoi s’agit-il ?Du premier match éliminatoire du Mondial des clubs pour les Parisiens champions d’Europe, qui affrontent l’Inter Miami afin de rejoindre les quarts de finale de la compétition. Mais aussi de retrouvailles tant attendues entre le PSG et l’Argentin Lionel Messi, parti du club de la capitale vers le championnat américain en 2023.

Où ?Au Mercedes-Benz Stadium d’Atlanta.

A quelle heure ?Coup d’envoi à 18 heures (heure de Paris).

Sur quelle chaîne ?La plateforme DAZN.

Qui live ?Un duo qui ne craint ni la chaleur, ni les petits ponts et encore moins la Major League Soccer : Yanis Soul et Valentin Baudry feront vivre la rencontre depuis le kop d’Austerlitz.

Donnarumma – Hakimi, Marquinhos (cap.), Pacho, Nuno Mendes – Neves, Vitinha, Ruiz – Kvaratskhelia, Doué, Barcola.

Ustari – Weigandt, Falcon, Allen, Jordi Alba – Allende, Redondo, Busquets, Segovia – Messi (cap.), Suarez.

Qui arbitre ?Le Brésilien Wilton Sampaio.

De quoi ne parlera-t-on pas ?Du zinnia, un voyageur de l’espace

Demandez le programme…Les prochains directs sport du « Monde»

Sur WhatsApp, le monde parallèle des ados devenus influenceurs à l’insu de leurs parents

EnquêteRetranchés derrière l’onglet « Actus » de la messagerie, relativement méconnu, de nombreux adolescents, parfois très jeunes, ont ouvert leur propre chaîne. Dans ces espaces à la fois intimes et ouverts au public, ils partagent passions, conseils et tranches du quotidien. Tout en esquissant les premiers contours de leur vie sociale en ligne, avec les joies et les risques que cela induit.

Elle le dit elle-même : Edwige n’est pas« très réseaux ». Malgré tout, cette mère de 44 ans (qui n’a pas donné son nom) tente de rester vigilante face aux« entourloupes »desa fille, Pénélope, avec son iPhone. Dernièrement, elle a même désactivé l’abonnement Internet de la maison, afin d’être sûre que l’adolescente de 14 ans n’accède pas au Wi-Fi en cachette.

Il y a quelques semaines, elle est donc tombée des nues quand Pénélope lui a révélé sa trépidante vie en ligne avec « Conseils pour filles 💕 ». Sur cette chaîne, sa fille publie plusieurs fois par jour et s’est constitué une imposante communauté de collégiennes et de lycéennes. Pour preuve, elle est aujourd’hui suivie par plus de 50 000 personnes. Cependant, ce qui a le plus surpris Edwige, ce n’est pas que Pénélope soit secrètement devenue influenceuse. C’est surtout que cela ne se soit pas déroulé sur TikTok, Instagram ou YouTube, mais sur un espace inattendu : WhatsApp.

Comme Pénélope, de nombreux adolescents français se sont, plus ou moins discrètement, réfugiés dans les recoins de la messagerie deMeta, derrière l’onglet « Actus ». C’est là que se trouvent les « chaînes » comme « Conseils pour filles 💕 » : des canaux inspirés de ceux de Telegram, où seuls les administrateurs peuvent poster des textes, des images ou des vidéos, et où les abonnés ne peuvent, eux, que réagir avec des émojis et répondre aux questions de sondages.

Lancéeen septembre 2023en France, la fonctionnalité n’était, au départ, disponible que pour les stars, les entreprises ou les médias,commeLe Monde.WhatsApp l’a ensuite ouverte au grand public… et a manifestement convaincu nombre de trèsjeunes Français de se lancer dessus.

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François Bayrou estime qu’il y a « une majorité » favorable à la proportionnelle et promet un texte pour la fin d’année ou le début de 2026

Après plusieurs semaines de consultation des partis et groupes politiques, François Bayrou a déclaré, dimanche 29 juin, qu’« il y a une majorité »pour instaurer un scrutin proportionnel aux élections législatives, tout en reconnaissant que la réforme ne fait pas l’unanimité« au sein du socle commun[gouvernemental],[où]il y a des sensibilités différentes ».

« Donc, je présenterai ce texte après que nous aurons eu le travail budgétaire »qui doit se tenir à l’automne, soit« à la fin de cette année »soit en début d’année 2026, a affirmé le premier ministredans l’émission « Le Grand Jury » de RTL-Public Sénat-Le Figaro.« Comme on va avoir une discussion budgétaire, il est nécessaire de ne pas diviser », a-t-il ajouté, interrogé sur le calendrier de la réforme, qu’il avait un temps envisagé de présenter au Parlement en septembre. Il refuse d’acter tout« recul ».

Les membres du gouvernement issus des Républicains (LR) sont vivement opposés à cette réforme. Leur président, Bruno Retailleau, également ministre de l’intérieur et donc chargé de l’organisation des élections, avait dit qu’il refuserait de« porter »une telle réforme. Il a redit dimanche, sur BFM-TV, qu’elle rendrait« structurel »le« bazar »à l’Assemblée. M. Bayrou a toutefois déclaré dimanche avoir« confiance dans ses capacités pédagogiques »pour convaincre d’ici là, estimant qu’« on ne peut pas continuer comme ça »dans l’Hémicycle.

M. Bayrou a entamé le 30 avril une série de consultations des forces politiques. Le premier ministre défend une proportionnelle intégrale par département comme en 1986, alors que depuis l’instauration de la VeRépublique (à l’exception des législatives de cette année-là), les députés sont élus au scrutin majoritaire à deux tours.

Le Rassemblement national (RN), favorable à une proportionnelle avec une prime majoritaire, a fait savoir qu’il pourrait s’accommoder du modèle de 1986. Le camp présidentiel est, lui, divisé : le MoDem y est favorable, Horizons y est opposé et Renaissance va interroger ses militants tout l’été, avant un vote en septembre.

Interrogé par ailleurs sur le dossier des retraites dimanche, François Bayrou a redit que le « conclave » des partenaires sociaux, qui s’est achevé sur un constat de désaccord, n’était« pas du tout »un échec car syndicats et patronat étaient« à l’extrême bord d’un accord ».

Le premier ministre a aussi promis de présenter son grand plan de redressement des finances publiques le 15, le 16 ou le 17 juillet, et mis en garde contre la« division »,« le plus sûr moyen de couler tous ensemble ».

François Bayrou a également minimisé la motion de censure déposée par les socialistes, qui sera débattue mardi mais que le RN ne devrait pas voter, remettant la menace d’une chute du gouvernement à plus tard, à l’examen du budget à l’automne. Le premier secrétaire du Parti socialiste,Olivier Faure, a prévenu dimanche sur LCI qu’il n’aurait« plus aucune indulgence »à l’égard du gouvernement Bayrou.

Le leader centriste, à Matignon depuis décembre, a également balayé les accusations d’immobilisme qui le visent régulièrement, assurant qu’il n’y a pas d’apéritifs ni de longs dîners à Matignon, et qu’il travaille chaque jour de 7 h 30 à minuit, et estimé qu’il faisait à cet égard l’objet d’« accusations destinées à nuire ».

En Italie, une crise démographique sans remède

ReportageLes politiques publiques, engluées dans le cercle vicieux de la dénatalité, sont aujourd’hui impuissantes face au dépeuplement du pays. La stagnation économique qui en résulte paraît sans retour.

Entre Grumello del Monte et Telgate, dans la prospère province lombarde de Bergame, l’inquiétude règne parmi les industriels. Cette zone productive, qui compte 12 000 habitants, est spécialisée, depuis l’après-guerre, dans les fournitures pour la petite enfance, des marchandises qui ont de plus en plus de mal à se vendre en Italie.

« Chaque année, les chiffres se dégradent du fait de la chute des naissances, il y a une diminution constante du nombre d’unités écoulées », explique Luciano Bonetti, patron de Foppapedretti, une entreprise familiale spécialisée dans les meubles en bois pour jeunes enfants. Dans une Italie en irrémédiable déclin démographique, les bébés se font rares et les landaus, les chaises hautes et autres tables à langer ne trouvent plus preneurs.

Dans le district industriel dit « du bébé » de Bergame, la crise de la natalité fait déjà des ravages. Le fabricant de poussettes CAM a ainsi vu son chiffre d’affaires s’effondrer, passant de 60 millions d’euros en 2008 à 19 millions d’euros en 2024, et envisage de se séparer de cinquante de ses employés. Ses concurrents de Peg Perego sont passés de 600 employés en 2018 à 256 aujourd’hui, avec un plan de chômage partiel en perspective. Brevi Milano, avec ses lits parapluie et ses sièges auto, a même fait faillite en 2022, avant d’être reprise par Foppapedretti.« Petit à petit, le marché se restreint et les entreprises les plus vulnérables disparaissent,affirme M. Bonetti.Selon moi, notre district industriel est mort. »

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