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Le lent réveil des économistes devant l’urgence écologique

EnquêtePendant longtemps, la science économique a ignoré la crise du climat et de la biodiversité, malgré les alertes répétées des scientifiques. Si un changement s’amorce, notamment sous la pression des étudiants, les résistances restent puissantes.

Les économistes ont longtemps ressemblé à ces personnages pantins du filmDon’t Look Up, d’Adam McKay (2021), qui, malgré l’évidence, refusent de voir qu’une météorite fonce tout droit vers la Terre. Les climatologues et biologistes ont beau avoir alerté la planète, pendant des décennies, qu’une catastrophe est en cours, et avoir répété qu’elle est forcément dévastatrice pour l’activité humaine, la science économique a continué à caresser ses modèles de croissance comme si de rien n’était.

Depuis quelques années, pourtant, le vent semble tourner. La profession semble enfin prendre la mesure des crises du climat et de la biodiversité. Les signes se multiplient : colloques spécialisés, publications scientifiques, financements de thèses, création de chaires universitaires, remises de prix… On ne peut certes pas encore parler de changement d’ère, mais le champ s’ouvre.

Prenez le dernier Prix du meilleur jeune économiste, dontLe Mondeest partenaire, remis au Sénat en une soirée ensoleillée, le 19 mai. Certes, le jury – composé de membres du Cercle des économistes – n’a pas couronné un détracteur de la croissance, loin de là. L’obsession du lauréat, Antonin Bergeaud, c’est plutôt le redressement de la productivité, au point qu’il se demande si l’Union européenne, dans ses priorités, n’est pas allée un peu trop loin sur l’environnement et le social.

Mais, derrière lui, les trois nominés sont tous des spécialistes de questions touchant à l’environnement. Carton plein. Adrien Bilal est un macroéconomiste ultrabrillant de l’université Stanford, qui a démontré que l’impact du réchauffement climatique sur l’activité était six fois plus important que ce que l’on pense. Lauriane Mouysset est une économiste-philosophe-biologiste, chargée de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et spécialiste de la biodiversité au Centre international de recherche sur l’environnement et le développement (Cired), qui a tourné le dos à l’approche classique consistant à attribuer une valeur monétaire à la nature : elle préfère développer des outils plus complexes. Mathieu Parenti, enfin, spécialiste du commerce international à l’Ecole d’économie de Paris et à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement, défend ardemment la taxe carbone.

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Canicule : la vigilance orange étendue à 84 départements lundi, annonce Météo-France

Météo-France a étendu, dimanche 29 juin, sa vigilance orange canicule à 84 départements pour la journée de lundi, seule une bande sur la façade atlantique de la Bretagne au Pas-de-Calais étant épargnée, ainsi que deux autres départements, selon le dernierbulletinde l’institut météorologique publié dimanche à 16 heures.

Samedi Météo-France avait placé73 départements en vigilance orange caniculepour dimanche, alors que la quasi-totalité du pays est plongée dans une chaleur étouffante pour ce début d’été, qui pourrait durer au moins jusqu’en milieu de semaine prochaine.

Les températures maximales seront stationnaires sur le pourtour méditerranéen, où elles seront comprises entre 37 °C et 40 °C, précise l’organisme.« Sur le reste du pays, elles seront souvent comprises entre 34°Cet 38 °C, très ponctuellement 39/40 °C. Seuls les départements proches de la Manche et des frontières belges et allemandes conserveront des températures inférieures à 34 °C », poursuit-il.

Le« paroxysme de cet épisode caniculaire »devrait, selon lui, être atteint mardi et mercredi avec des minimales très élevées, comprises entre 20 °C et 24 °C, voire un peu plus très localement, et des maximales atteignant 36 °C à 40 °C avec quelques pointes à 41 °C.

« Une baisse sensible s’amorcera mercredi dans les régions proches de la Manche et de la façade atlantique, prémices d’un probable rafraîchissement sensible jeudi d’ouest en est, se généralisant à tout le pays en fin de semaine, sauf près de la Méditerranée, où les fortes chaleurs pourraient persister », ajoute Météo-France.

Une réunion de crise interministérielle a été convoquée dans la soirée place Beauvau pour« repasser toutes les consignes », notamment en matière de« santé », a annoncé le ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, sur BFM-TV.Le ministère de l’éducation a déjà rappelé les mesures à prendre dans les écolespour faire face aux très fortes chaleurs, qui peuvent aller, dans certains cas, jusqu’à l’autorisation de garder les enfants à domicile. La ville de Tours, comme d’autres, a déjà annoncé la fermeture de toutes ses écoles, lundi et mardi après-midi, pour« protéger les enfants et les personnels ».

Cette cinquantième vague de chaleur nationale depuis 1947, la trente-troisième du XXIesiècle, conséquence du réchauffement climatique, qui frappe la France depuis le 19 juin, touche aussi durement la biodiversité.« Avec cette chaleur suffocante, la température peut dépasser 40 °C dans certains nids », s’est alarmé le président de la Ligue pour la protection des oiseaux, Allain Bougrain-Dubourg, cité par l’Agence France-Presse (AFP).

Dans les Côtes-d’Armor, où les marées vertes sont courantes, la maire d’Hillion, Annie Guennou, a décidé de fermer l’accès à une de ses plages en raison du dépassement de seuil du gaz toxique dû aux algues vertes échouées en putréfaction, un phénomène renforcé par la chaleur, a-t-elle déclaré àOuest-France.

Dimanche à 10 heures, les températures très supérieures à 20 °C se révélaient« fréquentes sur la moitié sud du pays », avec 28 °C à Lyon et 34 °C à Marseille, selon Météo-France, qui relevait également 35 °C à Perpignan.

Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, de l’Italie au Portugal, où les 45 °C pourraient être atteints. En Espagne, où il a fait 46 °C, samedi, à El Granado, les températures devraient encore dépasser 40 °C dans une large partie du pays.

La cause de ce nouveau pic est un dôme de chaleur : un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui retient l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations, tout en le réchauffant progressivement.

En France, le numéro vert canicule a été réactivé dès samedi matin. Mairies et préfectures multiplient en outre les recommandations à destination des publics les plus vulnérables.

Unipräsident in Virginia tritt nach Regierungsdruck zurück

Der Präsident der University of Virginia, Ryan, ist zurückgetreten. Grund ist der wachsende Druck der US-Regierung. Die hatte laut einem Medienbericht nicht nur seinen Rücktritt eingefordert, sondern auch Kürzungen in Millionenhöhe angedroht.

Die US-Regierung geht vehement gegen Diversitätsprogramme vor und übt Druck auf Universitäten und Hochschulen aus, die an den Programmen festhalten. Nun ist der Präsident der renommierten University of Virginia (UVA) zurückgetreten. "Ich kann keine einseitige Entscheidung treffen, gegen die Bundesregierung zu kämpfen, um meinen Job zu retten", erklärte UVA-Präsident James Ryan.

Wenn er durch seinen Verbleib im Amt Mittelkürzungen durch die Regierung in Washington riskiere, wäre das "nicht nur weltfremd, sondern würde selbstsüchtig und egozentrisch wirken auf Hunderte Mitarbeitende, die ihre Jobs verlieren, Forscher, die ihre Mittel verlieren, und die Hunderten Studierenden, die ihre finanzielle Unterstützung verlieren oder denen ihre Visa vorenthalten würden", erklärte Ryan.

Der Trump-Regierung darum, "die Freiheit der Lehre im Ganzen einzuschränken", sagte Clüver Ashbrook.mehr

Zuvor hatte die US-Regierung eine Untersuchung gegen die staatliche Hochschule eingeleitet wegen ihres Festhaltens an der Förderung von Minderheiten. DieNew York Time hatte berichtet, das US-Justizministerium, das die Diversitätsstrategie der Uni untersucht, habe ausdrücklich gefordert, dass Ryan seinen Hut nimmt. Es drohte demnach, der Hochschule anderenfalls Bundesmittel in Höhe von mehreren Hundert Millionen US-Dollar zu streichen. Das Justizministerium wollte zunächst keinen Kommentar zum Bericht der New York Times abgeben.

Ryan war seit 2018 Präsident der Universität und hatte sich dafür eingesetzt, sie diverser zu machen und mehr Studierende aufzunehmen, die als Erste in ihrer Familie eine Hochschule besuchen. Der Universitätspräsident war in konservativen Kreisen in die Kritik geraten. Sie warfen ihm vor, sich nicht an Anordnungen der US-Bundesregierung gehalten zu haben. Er habe sich stärker dafür einsetzen müssen, Maßnahmen für Vielfalt, Gleichberechtigung und Inklusion zu beseitigen, meinen viele republikanische Politiker.

Der Verbannung ausländischer Studenten aus Harvard ist nur vordergründig eine Maßnahme gegen Antisemitismus.mehr

US-Präsident Donald Trump hat Universitäten und andere Einrichtungen, die er als linksgerichtet betrachtet, ins Visier genommen. In dem beispiellosen Versuch, den gesellschaftlichen Diskurs in den USA zu kontrollieren, geht er mit Schmähungen, Mittelkürzungen oder dem Verbot, gut zahlende ausländische Studenten aufzunehmen, gegen sie vor.

Bislang galt die Kampagne fast ausschließlichprivaten Elite-Universitäten wie Harvard, die der Republikaner Trump als Hochburgen der Liberalen sieht. Mit der University of Virginia geriet eine öffentliche Universität ins Visier der Regierung. Zudem scheint die Regierung sich jetzt auf die von ihr kritisch gesehenen Aspekte Vielfalt, Gleichberechtigung und Inklusion (im Englischen unter der Abkürzung DEI bekannt) zu konzentrieren, statt auf Vorwürfe der angeblichen Toleranz für Antisemitismus, die sie gegen andere Hochschulen erhoben hat.

Trump unterzeichnete im Januar eine Anordnung, um DEI-Programme an den Universitäten der USA abzuschaffen. Das Bildungsministerium behauptet, Initiativen für Vielfalt hätten zur Diskriminierung von weißen und US-amerikanischen Studentinnen und Studenten asiatischer Abstammung geführt.

In einem offenen Brief beklagen mehr als 100 Universitäten eine Bevormundung durch die Regierung.mehr

Die US-Senatoren Mark Warner und Tim Kaine kritisierten den Druck der US-Regierung auf Ryan als "skandalös". Ryan abzusetzen, sei "ein Fehler, der der Zukunft von Virginia schadet". Auch der Präsident des Amerikanischen Rats für Bildung, Ted Mitchell, meldete sich nach Ryans Rücktritt zu Wort.

Er sprach von einem "düsteren Tag für die University of Virginia" und einem "düsteren Tag für die Hochschulbildung". Mitchells Rat vertritt Universitätspräsidentinnen und Universitätspräsidenten. "Es ist klar, dass die Regierung nicht fertig ist und jedes Mittel benutzen wird, das sie herstellen oder erfinden kann, um ihren Willen in der Hochschulbildung durchzusetzen", teilte Mitchell mit.

Dieses Thema im Programm:Über dieses Thema berichtete Deutschlandfunk am 28. Juni 2025 um 10:20 Uhr.

Mit Pubertätsblockern zu sexueller Zufriedenheit?

Wenn Jugendliche sich in ihrem Geschlecht nicht wohl fühlen, können sie Pubertätsblocker erhalten. Eine Studie hat erstmals die Auswirkung der Medikamente auf sexuelle Zufriedenheit in den späteren Lebensjahren untersucht.

Die sexuelle Zufriedenheit von Menschen, die mit Pubertätsblockern behandelt wurden, und denen, die eine natürliche Pubertät durchlaufen haben, unterscheidet sich nur marginal: Denn die trans Personen, die in ihrer Jugend Pubertätsblocker erhalten haben, seien mit ihrem Sexualleben ähnlich zufrieden wie die Gesamtbevölkerung. Und das sei eine gute Nachricht. So interpretieren niederländische Forschende die Ergebnisse einerStudie, die sie vor wenigen Tagen im Fachblatt The Journal of Sexual Medicine veröffentlicht haben.

Danach gaben 49 Prozent der befragten trans Personen an, sie seien mit ihrem Sexualleben zufrieden, während das in der Gesamtbevölkerung 47 Prozent sagen.

Die vorliegende Studie des niederländischen Teams ist die erste, die untersucht hat, ob und inwiefern die Gabe von Pubertätsblockern das sexuelle Erleben im späteren Leben als Erwachsener beeinflusst.

Deshalb befürwortet Georg Romer, der als Direktor der Kinder- und Jugendpsychiatrie am Uniklinikum in Münster seit Jahren trans Kinder und Jugendliche behandelt, diese Studie. "Das wichtigste Ergebnis der Studie ist dabei: Berichtete Probleme mit der sexuellen Zufriedenheit traten bei den im Jugendalter mit Pubertätsblockern Behandelten nicht häufiger auf als bei Transgender-Personen, die erst nach voller durchlaufender pubertärer Reifung eine Hormonbehandlung begannen."

Und auch der Hamburger Endokrinologe Achim Wüsthof begrüßt diese Veröffentlichung. Es sei "beruhigend zu sehen, dass die Ergebnisse nicht sehr negativ ausgefallen sind." Diese Erkenntnis könne und werde er in Zukunft nutzen "für die Beratung von Jugendlichen und ihren Eltern".

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Denn bisher ist die wissenschaftliche Datenlage zu den Pubertätsblockern extrem dünn. Zwar werden Pubertätsblocker bereits seit den 1990er-Jahren eingesetzt, um beispielsweise bei Mädchen eine extrem frühe Pubertät hinauszuzögern. Und auch an einigen ausgewählten Zentren, wie beispielsweise in Münster, gibt es seit rund 20 Jahren klinische Erfahrung mit den Pubertätsblockern für trans Kinder und Jugendliche.

Aber es liegen kaum Langzeituntersuchungen dazu vor, auch weil die "Fallzahlen von Menschen mit Geschlechtsdysphorie gering sind", wie Georg Romer sagt. Er wertet es deshalb als positiv, dass bei der vorliegende Studie von den angefragten 145 Personen rund die Hälfte, nämlich 70, mitgemacht haben.

Sie alle gehören zu einem Kollektiv, das vor rund 14 Jahren mit Pubertätsblockern von den niederländischen Forschenden behandelt worden waren. Das ist, wissenschaftlich betrachtet, zwar eine geringe Teilnehmerzahl, aber auch der Endokrinologe Achim Wüsthoff ist froh, dass es durch die Studie diese ersten Hinweise auf die sexuelle Zufriedenheit gibt: "Natürlich möchte man immer noch größere Kollektive haben… aber ich finde, es ist immerhin schon mal eine Studie, die eine Aussage trifft."

Wie wissenschaftlich belastbar die Ergebnisse dieser Studie deshalb tatsächlich sind, wird sich erst in weiteren Langzeitstudien zeigen können. Trotzdem seien das erste wichtige Anhaltspunkte, betont Achim Wüsthof. "Natürlich haben alle trans Jugendlichen oder auch alle trans Menschen erschwerte Bedingungen was ihre Sexualität angeht, das muss man ja gar nicht kleinreden, das ist natürlich deutlich komplizierter als bei CIS-Menschen, und deswegen haben die natürlich per se schon gewisse Schwierigkeiten. Deswegen finde ich es im Grunde genommen sehr erfreulich zu sehen, dass diese Zufriedenheit doch relativ hoch ist."

Kritiker, wie beispielsweise Florian Zepf, Direktor der Klinik für Kinder- und Jugendpsychiatrie der Uniklinik Jena, monieren, dass die Studie wissenschaftlich erhebliche Mängel aufweise.

Nicht nur sei die Anzahl der Teilnehmenden extrem klein, auch werde nicht unterschieden, welche Rolle die Pubertätsblocker für die sexuelle Zufriedenheit spielten. "Die Studie ist methodisch nicht in der Lage, die isolierte Wirkung einer Pubertätssuppression auf die sexuelle Zufriedenheit zu untersuchen: Alle Teilnehmer:innen erhielten im Anschluss eine Cross-Sex-Hormongabe und teilweise chirurgische Eingriffe. Die Datenlage erlaubt keine Trennung der Effekte von Pubertätssuppression, Hormongabe und Operation."

Deshalb, so sein Fazit, könne die Studie die Frage nach dem Einfluss der Pubertätsblocker auf die sexuelle Zufriedenheit der trans Personen im späteren Leben nicht beantworten.

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Nach Schätzungen liegt die Anzahl der trans Menschen weltweit bei unter einem Prozent. Das sind grob geschätzt rund 80 Millionen. Und vermutlich leidet rund ein Fünftel davon so massiv, dass eine Geschlechtstransition das Ziel ist. Der erste Schritt auf dem Weg dahin ist die Gabe von Pubertätsblockern, sagt Christof Land, der als Endokrinologe in seiner Praxis bei München trans Kinder und Jugendliche betreut.

Land beschreibt das daraus erwachsende Dilemma folgendermaßen: "Die Frage ist also: Ist es besser nichts zu tun und abzuwarten und gegebenenfalls den Leidensdruck und die Probleme für den Individuellen, der nicht behandelt wird mit Hormonen, dass sich das erhöht, der Leidensdruck? Oder ist es besser was zu tun und die Chance zu haben, dass er in der dritten Lebensdekade dann ein freieres Leben führen kann?"

Die Diskussionen in der Wissenschaft zum Thema Pubertätsblocker für trans Kinder und Jugendliche sind noch lange nicht abgeschlossen. Das zeigen auch die ersten Reaktionen auf die Veröffentlichungen der Studienergebnisse.

Das ist ein Problem für die Betroffenen und die behandelnden Ärzteteams, denn sie stehen vor ein Dilemma: Behandeln, um das Selbstbestimmungsrecht der Kinder und Jugendlichen zu respektieren – oder abwarten, weil es bisher keine ausreichende wissenschaftliche Evidenz für den Einsatz der Pubertätsblocker gibt? Fundierte Langzeitstudien sind also dringend nötig, um allen Beteiligten aus diesem Dilemma herauszuhelfen.

Dieses Thema im Programm:Über dieses Thema berichtete MDR aktuell am 25. Juli 2024 um 06:00 Uhr.

Scholz will ein Altkanzler sein, “über den sich die SPD freut”

Altkanzler Scholz geht mit einem Versprechen: Beim SPD-Bundesparteitag in Berlin sicherte er den Sozialdemokraten zu, dass sie weiter auf ihn zählen können. Zugleich verteidigte er die Politik der Ampelkoalition.

Die SPD hat ihren dreitägigen Bundesparteitag in Berlin fortgesetzt – und ihren Altkanzler Olaf Scholz verabschiedet. Der sagte den Sozialdemokraten zu, auch nach seiner Amtszeit sozialdemokratische Politik zu machen. "Ich habe vor, ein ehemaliger Kanzler zu sein, über den sich die SPD immer freut", sagte der 67-Jährige in seiner Abschiedsrede. Mit ihrem anderen Altkanzler Gerhard Schröder hat die SPD seit Jahren ein schwieriges Verhältnis.

Scholz versprach auch, bei der Aufarbeitung des historisch schlechten Ergebnisses bei der Bundestagswahl mitzuarbeiten. "Ich will mich hilfreich an der Debatte beteiligen, mit der neuen Rolle", sagte er. Im Mittelpunkt müsse das ursozialdemokratische Thema "Respekt" stehen.

Dass in vielen wohlhabenden Ländern rechter Populismus neue Unterstützung finde, habe auch mit mangelnder Zukunftshoffnung zu tun, sagte Scholz. "Fortschrittliche Parteien, sozialdemokratische Parteien, können ohne die Vorstellung, dass die Welt besser wird, auch nicht erfolgreich sein."

Deshalb müsse die Gesellschaft nicht nur für Chefärztinnen und Unternehmer funktionieren, sondern auch für Fabrikarbeiter, Pflegekräfte und Rentner. Die SPD habe eine Verantwortung, "dass man aus jeder Lebensperspektive vernünftig, anständig und anerkannt leben kann".

In der SPD rumort es mächtig beim Thema Außen- und Sicherheitspolitik.mehr

Scholz rief dazu auf, die in seiner Amtszeit verwirklichten gesellschaftspolitischen Reformen zu bewahren. "Wir müssen das Erreichte sichern wie etwa das Selbstbestimmungsrecht", sagte der Ex-Kanzler. Dazu gehöre für ihn aber auch das Staatsangehörigkeitsrecht. Dabei gehe es ihm nicht um jede einzelne Formulierung, sondern um das große Versprechen: "Wenn du hier lebst, wenn du die deutsche Sprache sprichst, wenn du hier arbeitest, dann wollen wir, dass du deutscher Staatsbürger wirst." Das werde nicht rückabgewickelt, sagte der Altkanzler.

Mit Blick auf die Außenpolitik warnte der Ex-Kanzler davor, sich Illusionen über die Pläne des russischen Präsidenten Wladimir Putin zu machen. Dieser wolle an seiner Eroberung in der Ukraine festhalten und hätte sie "gern noch größer". Putin dürfe aber keinen Erfolg damit haben, Grenzen mit Gewalt zu verschieben. Er habe damit eine jahrzehntelange Verständigung des Nachkriegseuropas aufgekündigt.

Aus dieser Zeitenwende sei eine Konsequenz gezogen worden. "Die Bundeswehr wird stärker werden, und die Zusammenarbeit in der NATO hat neue Dimensionen erreicht. Das ist auch richtig", sagte Scholz. Wichtig sei, sich die Größe der Aufgabe klarzumachen.

Er forderte, Gutverdienende mehr zur Finanzierung der Verteidigungsfähigkeit heranzuziehen. Merkwürdig sei es, wenn diese sogar von Steuersenkungen redeten. "Das ist eine interessante mathematische Rechnung", sagte Scholz. Und: "Ich jedenfalls glaube, dass wir hier zu neuer Solidarität in unserem Land aufgefordert sind."

Die SPD setzt ihren Parteitag fort – mit einem abgestraften Parteichef.mehr

Nach Scholz verabschiedete sich auch die bisherige Co-Parteichefin Saskia Esken. "Ich gehe nicht mit Wehmut, sondern ich gehe mit Dankbarkeit", sagte Esken zu ihren sechs Jahren in der Doppelspitze der Partei.

Sie rief die Sozialdemokraten in ihrer Rede zu mehr Zusammenhalt auf. Das habe der Partei in der Vergangenheit zum Erfolg verholfen – "und genauso müssen wir es heute auch wieder tun". Die SPD müsse sich nach dem Desaster bei der Bundestagswahl verändern, "damit es besser wird", sagte Esken. Im Personalkarussell der SPD nach der Wahl war Esken leer ausgegangen: Sie bekam keinen Posten im Kabinett.

Esken forderte die Delegierten auf, Scholz' Vision von einer "Respektgesellschaft" auch in Zukunft hochzuhalten. Denn Kernaufgabe der Sozialdemokratie sei es, "dass Menschen von ihrer Hände Arbeit leben können".

Nach dem historisch schlechten Abschneiden bei der Bundestagswahl im Februar war Esken aus Teilen der Partei massiv kritisiert worden, während Co-Parteichef Lars Klingbeil als Vize-Kanzler und Finanzminister zum starken Mann der SPD in der neuen Regierung wurde. Esken bekam nun mehrfach minutenlang Applaus von den Delegierten des Parteitags.

Die hohe Zustimmung der SPD-Basis zum Koalitionsvertrag ist bemerkenswert, sagt Politikwissenschaftler Faas.mehr

Für Esken rückt nun Arbeitsministerin Bärbel Bas neben Klingbeil in die Doppelspitze der Parteiführung auf. Bas wurde am Freitag mit einem starkenErgebnis von 95 Prozent der Delegiertenstimmen ins Amt gewählt.

Klingbeil wurde hingegen bei seiner Wiederwahl hart abgestraft und erhielt nur 64,9 Prozent. Mit knapp 91 Prozent gewählt wurde auch der neue Generalsekretär Tim Klüssendorf.

Ein weiteres mögliches Konfliktfeld wendete der Parteitag am Samstagabend ab. Nach stundenlangen Krisengesprächen änderten die Jusos einen Initiativantrag, der die Verankerung eines verpflichtenden Wehrdienstes im geplanten Gesetzentwurf von Verteidigungsminister Boris Pistorius abgelehnt hätte.

"Wir wollen keine aktivierbare gesetzliche Möglichkeit zur Heranziehung Wehrpflichtiger, bevor nicht alle Maßnahmen zur freiwilligen Steigerung ausgeschöpft sind", heißt es im nun beschlossenen Text. "Maßnahmen zur Musterung, Erfassung und Wehrüberwachung wehrpflichtiger junger Männer wollen wir ermöglichen." Anerkannt wird vor dem Hintergrund der sicherheitspolitischen Lage und der Erwartungen Verbündeter, dass eine ausreichende Personalausstattung der Bundeswehr nötig ist. "Wir müssen reagieren können, wenn die sicherheitspolitische Lage oder die Bedarfe der Bundeswehr dies erfordern."

Juso-Chef Philipp Türmer sagte an Pistorius gerichtet, beide hätten sich ganz schön bewegen müssen. "Wir haben es aber in einigen Stunden hinbekommen, und ich glaube, das ist ein gutes Zeichen", sagte Türmer. Die SPD bekennt sich nun zu einem neuen Wehrdienst, "der auf Freiwilligkeit beruht und sich am schwedischen Wehrdienstmodell orientiert". Mit einer Steigerung der Attraktivität des Wehrdienstes solle der notwendige Aufwuchs der Reserve und der Bundeswehr insgesamt erreicht werden.

Gast am zweiten Tag des Parteitags war Özgür Özel, Vorsitzender der türkischen SPD-Schwesterpartei CHP. Er rief dazu auf, die der Repressionen ausgesetzten Opposition in der Türkei zu unterstützen. "Der Aufstieg der CHP hat die Regierung in große Panik versetzt. Seit Oktober vergangenen Jahres haben sie ihren Druck und die Angriffe gegen unsere Partei und gesellschaftliche Opposition massiv ausgeweitet", sagte Özel.

Der Parteitag beschloss im Anschluss Özels Rede einstimmig einen Antrag mit der Forderung, den seit dem 19. März in Untersuchungshaft sitzenden Istanbuler Oberbürgermeister Ekrem İmamoglu und alle anderen politischen Häftlinge in der Türkei sofort freizulassen. Özel betonte das Ziel einer Vollmitgliedschaft in der EU. Seine Partei strebe nach einer demokratischen, auf Menschenrechten und Rechtsstaatlichkeit basierenden Türkei.

Dieses Thema im Programm:Über dieses Thema berichtete die tagesschau am 28. Juni 2025 um 12:00 Uhr.

Hitzewelle mit über 30 Grad erreicht den deutschen Südwesten

Viel Sonne, blauer Himmel und trocken: Dem Südwesten Deutschlands stehen ab heute sehr heiße Tage bevor – bis zu 40 Grad könnten möglich sein. Für die Gesundheit ist diese Hitze ein Risiko.

Der Deutsche Wetterdienst warnt vor Hitze in Teilen Deutschlands. Betroffen sind demnach Regionen in Baden-Württemberg, Hessen und Rheinland-Pfalz. Die amtliche Warnung vor Hitze gilt laut Wetterdienst heute von 11 bis 19 Uhr.

"Vermeiden Sie nach Möglichkeit die Hitze, trinken Sie ausreichend Wasser und halten Sie die Innenräume kühl", raten die Meteorologen. Hitzebelastung könne für den Körper gefährlich werden und zu gesundheitlichen Problemen führen.

In Rheinland-Pfalz klettern heute im Laufe des Tages die Werte bei viel Sonne auf 27 Grad in höheren Lagen bis hin zu hochsommerlichen 33 Grad entlang des Oberrheins.Der Sonntag wird dann noch heißer bei 32 bis 35 Grad. Der Fünf-Tage-Trend sagt lautSWR-Wetterexperte Sven Plöger für Mitte kommender Woche dann sogar Rekordwerte bis 39 Grad voraus.

Für Baden-Württemberg erwartet der Deutsche Wetterdienst bis zu 33 Grad, am Sonntag sogar nahe 35 Grad.Außerdem warnte ein Meteorologe vor einer starken Hitzebelastung, die bis zur Wochenmitte weiter zunehme: Dann gibt es Temperaturen bis zu 38 Grad mit einem Höhepunkt am Mittwoch.

Auch wenn sich für Donnerstag vielerorts kräftige Schauer und Gewitter abzeichnen, sei auch danach kein Temperatursturz absehbar. Die Temperaturen dürften vielerorts weiterhin 30 bis 35 erreichen, lediglich an den Küsten seien dann Höchstwerte unterhalb der 30-Grad-Marke zu erwarten.

Vor allem Alte, Kranke und Schwangere sind gefährdet, aber auch Gesunde können einen Hitzschlag erleiden.mehr

Auch Hessen stehen seit heute mehrere extrem heiße Tage hintereinander bevor."Das ist ziemlich sicher", sagthr-Meteorologe Mark Eisenmann. "Wie heiß genau es werden wird, ist noch nicht klar – aber 35 bis sogar 40 Grad sind möglich."

Eine derartige Hitzewelle über eine halbe Woche hinweg sei eher selten für Deutschland, sagt Eisenmann. Anders sei es zum Beispiel in Spanien, wo es schon seit einer Weile sehr heiß sei und von wo die Heißluft aktuell nach Deutschland ströme.

Prognosen der Weltwetterorganisation zeigen, dass auch die kommenden Jahre zu warm werden könnten.mehr

In Spanien werden am Sonntag und Montag Temperaturen von bis zu 42 Grad erwartet.Auch Portugal ist von der Hitzewelle betroffen, für Lissabon sind am Sonntag ebenfalls bis zu 42 Grad angekündigt. Die französischen Behörden gaben Hitzewarnungen vor allem für die Mittelmeerregion aus und warnten vor Waldbränden, teilweise wurde das Betreten von Wäldern verboten. In Südfrankreich werden Höchsttemperaturen von bis zu 39 Grad erwartet.

In Italien wurden in 21 Städte Extremhitze-Warnungen herausgegeben. Von der Hitzewelle sind Städte im ganzen Land betroffen, darunter Rom, Mailand, Neapel, Bologna und Turin. Die Behörden rieten dazu, zwischen 11 und 18 Uhr die Sonne zu meiden, auf Sport zu verzichten und Klimaanlagen zu nutzen.

Dieses Thema im Programm:Über dieses Thema berichtete die tagesschau am 28. Juni 2025 um 12:00 Uhr.

Finnlands sorgenvoller Blick in Richtung Russland

Stillgelegte Flughäfen werden reaktiviert, Kasernen modernisiert. Russland rüstet entlang der finnischen Grenze erkennbar auf. Vor Ort beobachtet man das mit Sorge – und stellt sich auf Krisenlagen ein.

Finnlands Grenze zum Nachbarn Russland ist lang – mehr als 1.300 Kilometer. Also länger als die Distanz zwischen Flensburg und Garmisch-Partenkirchen. Grenzzäune gibt es nur an wenigen Stellen.

Emil Kastehelmi beobachtet genau, was jenseits der Zäune passiert. Der Finne wertet Satellitenbilder aus. Sie belegen, dass Russland derzeit entlang der Grenze aufrüstet.

Der Kreml hat die Erweiterung des Militärbündnisses nach dem Beitritt Finnlands als "Angriff auf die Sicherheit und nationale Interessen Russlands" bezeichnet – und kündigte Gegenmaßnahmen an.mehr

Mit Freunden hat Emil eine Firma gegründet. Sie nutzen frei zugängliche Informationen wie Geodaten und Satellitenbilder und werten sie für ihre Kunden aus.

An den modernisierten Stützpunkten will Russland Soldaten für den Krieg in der Ukraine ausbilden, glaubt Emil. Eine direkte Bedrohung für Finnland sei das noch nicht. Dennoch: Es mache ihm Sorgen.

"Wir haben ein feindliches Land direkt neben uns, das derzeit deutlich aufrüstet. Ich glaube zwar nicht an einen baldigen Angriff, einen traditionellen Krieg. Aber wir sollten die Situation im Auge behalten."

Gegner bezweifeln, dass das Gesetz mit EU-Recht und Verfassung vereinbar ist.mehr

Seit Russlands Angriff auf die Ukraine hat auch Finnland seine Sicherheitspolitik neu ausgerichtet. Seit zwei Jahren ist das Land NATO-Mitglied.

Erst im Mai trainierten finnische Streitkräfte gemeinsam mit Soldaten aus Deutschland, Estland, Litauen und Großbritannien. Auch deshalb bleibt Finnlands Verteidigungsminister Antti Häkkänen betont gelassen.

Das Neu-NATO-Mitglied richtet seine Sicherheitspolitik an historischen Erfahrungen aus – mit Erfolg.mehr

Insbesondere im Ostseeraum nehmen die Spannung zu. Bei Flügen russischer Bomber zum Beispiel soll es immer wieder zu Luftraumverletzungen gekommen sein.

Ende Mai veröffentlichte das russische Militär Bilder einer Übung in der Ostsee – mit 3.000 Soldaten und 20 Kriegsschiffen. Finnische Sicherheitsexperten sprechen deshalb bereits von einer Bedrohung für ganz Europa.

Joel Linnainmäki vom Finnish Institute of International Affairs sagt, angesichts der derzeitigen europäischen Sicherheitslage könne man von einem "heißen Frieden" sprechen: "Russland versucht aktiv, westliche Länder zu beeinflussen und zu spalten. In der Ostsee kommt es immer wieder zu Sabotageangriffen. Das zeigt, wie angespannt die Situation ist."

Finnische Ermittler prüfen mögliche Verbindungen eines Öltankers zu Russland.mehr

Darauf stellt sich auch die Zivilgesellschaft ein. Überlebenstraining, Zivilschutz, Landesverteidigung – das Angebot für Zivilistinnen und Zivilisten ist in Finnland umfassend.

Dabei geht es dann auch um Fragen wie: Was kann man tun, wenn der Strom ausfällt. In einer Kaserne des finnischen Militärs in Helsinki kommen an diesem Wochenende Frauen zusammen. "Hier ist der Anlasser. Daran müsst ihr kräftig ziehen!", erklärt eine Trainerin. Es geht um Elektrotechnik und Notstromaggregate. Der Kurs richtet sich ausschließlich an Teilnehmerinnen.

Auch Taija Lassila aus Helsinki ist dabei. "Wenn es zu einem großen Stromausfall kommt, will ich wissen, was ich tun kann. Ich habe keinerlei militärische Erfahrung. Ich will vorbereitet sein. Die derzeitige Weltlage beunruhigt mich sehr."

Während Deutschland noch über Schutzräume diskutiert, machen die Finnen in Bunkern Sport.mehr

Durch solche Kurse sollen Frauen wie Lassila lernen, wie sie in Krisen- und Notsituationen helfen können.

"Ich denke, es liegt an unserer Geschichte und den Erfahrungen im Zweiten Weltkrieg", sagt Riika Itäranta vom Bereitschaftsverband der Frauen."Wir sind eine Art Überlebenskünstler in Finnland. Wir sind eng mit der Natur verbunden. In unserem Land gibt es oft sehr große Distanzen zwischen den Städten. Deshalb wollen wir Finnen immer selbständig sein."

Vorbereitet sein auf alles, was kommen kann. In Finnland ist das eine Lebenseinstellung.

Diese und weitere Reportagen sehen Sie im Europamagazin – am Sonntag um 12.45 Uhr im Ersten.

Dieses Thema im Programm:Über dieses Thema berichtete Deutschlandfunk am 28. Juni 2025 um 20:33 Uhr.

Das Comeback der Kiezkneipe in Berlin

In Berliner Eckkneipen sieht man immer mehr junge Menschen sitzen. Eine Entwicklung gegen den deutschlandweiten Trend: In den vergangenen Jahren sank die Zahl der Schankwirtschaften drastisch.

Jeden Donnerstag treffen sich Alex, Dimitri und Patrick zum Stammtisch im "Willy Bresch" im Berliner Stadtteil Prenzlauer Berg. Sie spielen Karten, rauchen und unterhalten sich über die Woche. "Es ist wie ein zweites Zuhause hier. Man kennt sich einfach", sagt Alex und zeigt auf einen alten Mann, der mit Kopfhörern vor seinem Bier sitzt und in den Raum starrt. "Der Herr da hinten in der Ecke ist gefühlt auch jeden Donnerstag hier." Es sei schön, wenn solche "traditionellen Orte" erhalten blieben und nicht die nächste "fancy Bar" aufmache, findet auch sein Kumpel Patrick.

Zwischen Holzvertäfelung und Rauchschwaden erlebt ein Lebensgefühl eine Renaissance, das fast schon verloren schien. Das "Willy Bresch" gibt es seit 1966, und seit seiner Eröffnung scheint die Zeit stehen geblieben zu sein. Auf den Tischen liegen grüne Karodecken, vor den Fenstern hängen Gardinen und die Wand zieren Bierkrüge. Das zieht offenbar wieder junge Menschen wie Alex und seine Freunde an.

Das "Christian’s" im Städtchen Herdorf im Westerwald stand kurz dem Aus – und wurde gerettet.mehr

"Osten pur", sagt Tim Brandenburger über die Einrichtung. Der 23-Jährige ist im Bezirk aufgewachsen und hat die Kneipe im Februar als Wirt übernommen. An der Einrichtung möchte er allerdings nichts verändern. "Es fühlt sich ja so an, als ob die 1960er nie vorbei gewesen wären, und das finde ich witzig", sagt er.

Für junge Leute wie ihn sei die Bedeutung von Kiezkneipen vor allem durch Corona gestiegen. "Sie wollten nicht mehr alleine sein, sondern Teil von irgendeiner Art von Community, in der man sich untereinander wichtig ist und in der man nicht scheiß egal ist."

Viele Kneipen, Bars und Biergärten kämpfen ums Überleben.mehr

Kneipen haben "eine wichtige soziale Funktion", findet auch Stefanie Hecke vom Deutschen Hotel- und Gaststättenverband (DEHOGA). Gleichzeitig nimmt die Zahl von Kneipen in Deutschland seit Jahren drastisch ab: Bundesweit gibt es laut DEHOGA fast ein Viertel weniger Kneipen als noch vor der Pandemie. In Berlin fällt der Rückgang deutlich geringer aus: 2023 zählte der DEHOGA Berlin 1.539 Schankwirtschaften und Kneipen, also nur fünf Prozentpunkte weniger als 2019.

"Wie beliebt Kneipen bei jungen Leuten sind, hängt insbesondere vom Standort, vom Konzept und von den Gästen ab", sagt Stefanie Hecke vom DEHOGA. "Manchmal ist es auch der Fußballkicker, der Billardtisch oder das Dartspiel das, was junge Leute zusätzlich anzieht."

Hotels und Gaststätten haben im Januar mehr Umsatz gemacht als im Vorjahresmonat.mehr

Im "Tresen-Treff" in Wilmersdorf ist es das traditionelle Kneipenessen, das junge Menschen und Familien wieder in die Eckkneipe führt. Am frühen Donnerstagabend sind bereits viele Tische belegt oder reserviert.

In der Küche bereitet Koch Josha Karlborg Altberliner Speisen wie Königsberger Klopse oder die Berliner Beamtenstippe zu. "Ein Armeleuteessen, in dem Fleischreste verwertet werden", sagt er, während er die dunkle Hackfleischsuppe umrührt. "Wir haben das Gericht natürlich ein bisschen Fine-Dining-mäßig verändert."

Fine Dining steht für gehobene Gastronomie, da kommt Josha Karlborg eigentlich her. Anfang des Jahres hat er den "Tresen-Treff" mit einem Freund und einer Freundin übernommen und die Küche wiedereröffnet. Das Kneipenessen wird in Schälchen serviert, die alle unter acht Euro kosten.

Vor 35 Jahren fiel die Berliner Mauer. Kulinarisch unterschieden sich die Bundesrepublik und die DDR zum Teil sehr.mehr

Dem ehemaligen Wirt haben sie am Tresen einen Stammplatz reserviert. Dass er jetzt auf der anderen Seite sitzt, daran habe er sich schnell gewöhnt, erzählt Meir Kreisman. Dass er jetzt in so viele junge Gesichter blickt, ist dagegen neu. "Ich habe nach Corona schon viel gelitten", sagt er. "Man kriegt keine Mitarbeiter, die Gäste sind weggeblieben."

50 Jahre lang war er Gastronom. Als er in Rente gehen wollte, stand seine Kneipe kurz vor dem Aus. Es sei "ein Geschenk", dass seine Kiezkneipe jetzt weitergeführt wird. "Es ist, als würde ein Kind in gute Pflege kommen", sagt er. Gute Pflege eben auch für Traditionen, jetzt von der nächsten Generation – vor und hinter dem Tresen.

Dieses Thema im Programm:Über dieses Thema berichteten die tagesthemen am 20. Juni 2025 um 21:45 Uhr.

Große Militärübung mit Soldaten aus vier Ländern am Niederrhein

Bis Sonntag findet am Niederrhein eine groß angelegte Militärübung statt. Mit dabei sind über 500 Militärfahrzeuge und 1.200 Soldaten und Soldatinnen aus vier Nationen.

Beim sogenannten "Grand Crossing 2025" sind Soldatinnen und Soldaten aus Deutschland, Großbritannien, Italien und den Niederlanden im Einsatz. Die Großübung der Bundeswehr imKreis Kleveim Raum Kalkar, Emmerich und Rees ging in der Nacht auf Freitag los.

Militärfahrzeuge auf dem Rhein bei einer früheren Übung

Trainiert wird die Überquerung eines Gewässers. Der Rhein soll möglichst schnell und unter realistischen Bedingungen überwunden werden. Die Einsatzkräfte werden Fähren und Brücken bauen, um so militärische Fahrzeuge mit einem Gewicht von 100 Tonnen sicher zum anderen Ufer bringen zu können – bei starker Strömung und unter komplexen Bedingungen. Geübt wird für den Ernstfall – denn dann können Brücken zerstört oder nicht zugänglich sein.

Neben dem Brückenbau liegt der Schwerpunkt auf der koordinierten Zusammenarbeit zwischen den Nationen, besonders in der Logistik und bei der gemeinsamen Nutzung von Material und Infrastruktur. Die internationale Zusammenarbeit im Militär ist gerade wegen bestehender Bündnisse wie der NATO wichtig.

Die Militärübung ist nicht die gesamte Zeit über für die Öffentlichkeit zugänglich. Aber am Samstag sind Zuschauerinnen und Zuschauer eingeladen, die Rheinüberquerung vor Ort zu beobachten.

Militärkolonnen wie diese werden ab Donnerstag im Kreis Kleve unterwegs sein

Anwohner und Autofahrer müssen mit erhöhtem Verkehrsaufkommen durch Militärfahrzeuge rechnen. Von Donnerstag bis Samstag bewegen sich immer wieder Fahrzeugkolonnen durch die Region. Dabei gilt: Kolonnen dürfen nicht unterbrochen werden. Autofahrer dürfen also nicht zwischen Militärfahrzeugen einscheren.

Es kann zu zeitweisen Verzögerungen, Staus und kurzen Sperrungen kommen, besonders bei Engstellen oder Brückenquerungen. Beispielsweise muss ein Schwerlasttransport mit Panzern über eine kleine Brücke bei Kranenburg fahren. Wegen des hohen Gewichts darf sich laut Polizei nur der Schwerlasttransport und kein weiteres Fahrzeug auf der Brücke befinden. Die Sperrung sei aber nur von kurzer Dauer. Größere oder längere Straßensperrungen seien nicht vorgesehen.

Grenzübergreifende Übungen sind nichts Neues. Eine kleinere, ähnliche Übung hatte es bereits Ende März in Emmerich, Kalkar und Rees gegeben. Dabei waren rund 160 Militärfahrzeuge über den Rhein von Kalkar bis ans andere Ufer in Dornick transportiert worden.

Dieses Thema im Programm:Über dieses Thema berichtete MDR Aktuell am 28. Juni 2025 um 11:05 Uhr.

Nahost-Liveblog: ++ Offenbar Tote bei Angriffen im Gazastreifen ++

Bei israelischen Angriffen im Gazastreifen sind nach palästinensischen Angaben mindestens 81 Menschen getötet worden. US-Präsident Trump rechnet nach eigenen Angaben mit einer Waffenruhe im Gazastreifen innerhalb einer Woche.

Die wichtigsten Entwicklungen im Überblick:

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Die Zahl der Toten bei den israelischen Angriffen im Süden des Libanon ist nach libanesischen Angaben auf drei gestiegen. Ein Mann sei bei einem Drohnenangriff auf ein Auto in Kunin getötet worden, erklärte das libanesische Gesundheitsministerium. Bei einem weiteren Angriff auf ein Motorrad in Mahruna in der Nähe der Stadt Tyros seien ein Mann und eine Frau getötet worden. Das Ministerium meldete zudem insgesamt zwei Verletzte.

Die israelische Armee erklärte, bei dem Angriff in Kunin sei der Terrorist Hassan Mohammed Hammudi getötet worden, der während des Kriegs gegen die Hisbollah für Angriffe mit Panzerabwehrraketen auf israelisches Gebiet verantwortlich gewesen sei.

Bei einem israelischen Angriff im Gazastreifen ist nach Angaben der Armee ein hochrangiger Kommandeur der islamistischen Hamas getötet worden. Wie das Militär weiter mitteilte, galt Hakem Al-Issa als einer der Gründer der Hamas. Er war demnach vor allem im militärischen Flügel der Terrororganisation tätig. Er soll zudem eine wichtige Rolle bei der Planung und Durchführung des Massakers in Israel am 7. Oktober 2023 gespielt haben.

Al-Issa war nach Armeeangaben einer der letzten hochrangigen Kommandeure der Hamas im Gazastreifen. Zuletzt fungierte er demnach als Chef einer wichtigen Einheit der Terrororganisation und arbeitete am strukturellen Wiederaufbau der Hamas nach rund anderthalb Jahren Gaza-Krieg.

Bundesinnenminister Alexander Dobrindt (CSU) ist heute nach Israel gereist. Wie sein Ministerium im Onlinedienst X mitteilte, ist Dobrindt der erste internationale Staatsgast, der seit dem Krieg gegen den Iran nach Israel gereist ist. "Unterstützung für Israel heißt auch vor Ort Gespräche zu führen", erklärte Dobrindt. Am Sonntag will der CSU-Politiker dort mit Ministerpräsident Benjamin Netanjahu und Außenminister Gideon Saar zusammenkommen.

Anfang Juni hatte Dobrindt Saar im Bundesinnenministerium empfangen. Bei dem Treffen ging es unter anderem um die Zusammenarbeit in Sicherheitsfragen, im Katastrophenschutz und bei der Cyberabwehr, den Kampf gegen Antisemitismus und den Schutz jüdischen Lebens in Deutschland.

Bei einem israelischen Angriff im Süden des Libanon hat es nach libanesischen Angaben einen Toten gegeben. Der Mann sei bei einem Drohnenangriff auf ein Auto in Kunin getötet worden, berichtete die staatliche libanesische Nachrichtenagentur NNA unter Berufung auf das Gesundheitsministerium. Die israelische Armee äußerte sich bislang nicht.

Israel greift trotz einer seit November geltenden Waffenruhe mit der libanesischen Hisbollah-Milz immer wieder Ziele in dem Nachbarland an. Die israelische Armee nimmt dabei nach eigenen Angaben Kämpfer und Infrastruktur der vom Iran unterstützten Miliz ins Visier.

Die Huthi-Miliz im Jemen hat nach eigenen Angaben erneut eine Rakete Richtung Israel abgefeuert. Eine ballistische Rakete sei auf ein "empfindliches feindliches israelisches Ziel im besetzten Gebiet von Beerscheba" im Süden Israels abgeschossen worden, erklärte Huthi-Militärsprecher Jahja Saree. In Israel gab es in mehreren Gegenden Luftalarm, bevor die Armee erklärte, dass die Rakete "höchstwahrscheinlich erfolgreich abgefangen" worden sei.

Der Iran hebt einem Medienbericht zufolge die Sperrung seines Luftraums teilweise wieder auf. Der Luftraum über dem Zentrum und dem Westen des Landes sei für internationale Transitflüge geöffnet worden, meldet die staatliche Nachrichtenagentur Nour News.

Weil sie im besetzten Westjordanland israelische Soldaten angriffen und mit Steinen bewarfen, sind sechs Israelis festgenommen worden. Die israelische Armee erklärte, Soldaten hätten in der Nacht eine Versammlung von Israelis nahe des Dorfes Kafr Malik auflösen wollen. "Beim Eintreffen der Sicherheitskräfte haben dutzende israelische Zivilisten Steine auf sie geworfen und die Soldaten physisch und verbal attackiert."

Die Israelis hätten auch Fahrzeuge der Sicherheitskräfte beschädigt und versucht, die Sicherheitskräfte zu "rammen", erklärte die Armee weiter. "Die Sicherheitskräfte haben die Versammlung aufgelöst, sechs israelische Zivilisten wurden festgenommen und der israelischen Polizei übergeben." Auf Anfrage der Nachrichtenagentur AFP wollten die Streitkräfte nicht angeben, ob es sich bei den Festgenommenen um israelische Siedler gehandelt habe. Der israelische Verteidigungsminister Israel Katz verurteilte in einer Erklärung die Angriffe gegen die Soldaten.

Der Staatsanwalt des berüchtigten Ewin-Gefängnisses in Teheran ist bei dem israelischen Angriff auf die Haftanstalt getötet worden. Ali Ghanaatkar sei am Montag ums Leben gekommen und werde in Ghom beerdigt, teilte die iranische Justiz über die Nachrichtenagentur Misan mit. Ghanaatkar hat unter anderem Friedensnobelpreisträgerin Narges Mohammadi angeklagt und wurde wegen seines Vorgehens von Menschenrechtsgruppen immer wieder kritisiert.

Die Physikerin Mohammadi ist etliche Male festgenommen und zu hohen Haftstrafen verurteilt worden. Eine Haftstrafe bekam sie, weil sie im Ewin-Gefängnis einen Protest gegen die Hinrichtung einer anderen politischen Gefangenen im Frauentrakt organisiert hatte. 2023 erhielt sie den Friedensnobelpreis, den sie wegen ihrer Haft nicht selbst entgegennehmen durfte.

Die Zahl der Toten nach Angriffen Israels auf den Gazastreifen hat sich weiter erhöht: Das von der militant-islamistischen Hamas kontrollierte Gesundheitsministerium erklärte, es seien mindestens 81 Menschen getötet worden. Weitere 422 Palästinenser hätten Verletzungen erlitten.

Die Zahl der Toten nach israelischen Angriffen im Gazastreifen ist nach Angaben von Krankenhäusern gestiegen. Demnach sind der Nachrichtenagentur AP zufolge mindestens 49 Menschen getötet worden. Die Angriffe sollen am späten Freitagabend begonnen und bis Samstagmorgen gedauert haben.

Bei israelischen Angriffen im Gazastreifen sind nach Krankenhausangaben mindestens 34 Menschen getötet worden, berichtete die Nachrichtenagentur AP. Zwölf Menschen seien im Palästina-Stadion in Gaza-Stadt ums Leben gekommen, teilte das Personal des Schifa-Krankenhauses mit, in das die Leichen gebracht wurden. In dem Stadion seien Vertriebene untergebracht.

Weitere acht Menschen seien in Wohnungen zu Tode gekommen. In Muwasi im Süden habe es sechs Tote gegeben, als ihr Zelt getroffen wurde. Die Angriffe begannen am späten Freitagabend und dauerten bis Samstagmorgen.

Angesichts der Waffenruhe zwischen dem Iran und Israel sieht das Vermittlerland Katar neue Chancen für ein Gaza-Abkommen zwischen Israel und der Terrororganisation Hamas. Es habe sich "ein Zeitfenster der Möglichkeiten" aufgetan, sagte ein Sprecher des Außenministeriums in Doha der Nachrichtenagentur AFP. Katar und die anderen Vermittlerstaaten USA und Ägypten versuchten, "die durch den Waffenstillstand zwischen dem Iran und Israel entstandene Dynamik zu nutzen, um die Gespräche über den Gazastreifen wiederzubeleben".

Der Iran signalisiert seine grundsätzliche Bereitschaft zu erneuten Atomverhandlungen mit den USA – fordert dafür aber von Präsident Donald Trump eine Mäßigung im Tonfall. "Wenn Präsident Trump es mit seinem Wunsch nach einem Abkommen ernst meint, sollte er seinen respektlosen und inakzeptablen Ton gegenüber dem obersten Führer des Iran, Großajatollah Ali Khamenei, ablegen und aufhören, seinen Millionen treuen Anhängern zu schaden", schrieb Außenminister Abbas Araghtschi auf X.

Irans Außenminister Araghtschi forderte von US-Präsident Trump einen respektvolleren Ton.mehr

Angesichts zahlreicher Toter bei Essensverteilungen im Gazastreifen verlangt die Grünen-Vorsitzende Franziska Brantner einen Exportstopp von Waffen an Israel für den Einsatz in dem Gebiet. "Der Verstoß gegen internationale Verpflichtungen ist in diesem Fall so eklatant, dass endlich auch der Bundesregierung klar sein muss: Es dürfen keine deutschen Waffen mehr geliefert werden, die in Gaza eingesetzt werden können – denn es besteht das Risiko, dass damit Völkerrechtsbruch begangen wird", sagte Brantner der Nachrichtenagentur dpa.

Brantner wies darauf hin, dass insgesamt mehr als 400 Menschen getötet worden sein sollen beim Versuch, für sich und ihre Familie im Gazastreifen an Lebensmittel zu kommen. "Es stehen schwerwiegende Vorwürfe im Raum, dass Soldaten angewiesen wurden, auf unbewaffnete Menschen in der Nähe von Verteilstellen zu schießen – obwohl keine Bedrohung vorlag." Nach Angaben des UN-Menschenrechtsbüros in Genf wurden seit Ende Mai mindestens 410 Menschen bei Essensverteilungen getötet.

In der iranischen Hauptstadt Teheran haben Tausende an einer staatlich organisierten Trauerfeier für Dutzende von Israel getötete Generäle der Revolutionsgarden (IRGC) teilgenommen. Geehrt wurden unter anderem Generalstabschef Mohammed Bagheri, IRGC-Oberkommandeur Hussein Salami und Amir-Ali Hadschisadeh, der Chef der Luft- und Raumfahrtdivision der IRGC. Die drei galten als das Top-Trio der iranischen Streitkräfte und waren politisch sehr einflussreich. Auch getöteter Atomwissenschaftler und Journalisten wurde laut Staatssender IRIB gedacht.

Die militärische Spitze von Armee und Revolutionsgarde wurde getötet.mehr

Die umstrittene Hilfsorganisation GHF im Gazastreifen soll nach eigenen Angaben keine Informationen über Zwischenfälle oder Todesopfer an den Verteilungsstellen haben. "Die GHF hat keine Kenntnis von diesen Vorfällen, aber diese Anschuldigungen sind zu schwerwiegend, um sie zu ignorieren, und wir fordern Israel daher auf, sie zu untersuchen und die Ergebnisse zeitnah und transparent zu veröffentlichen", so ein Sprecher in einer Erklärung am späten Freitagabend. Israels Militär habe die Aufgabe, allen humanitären Organisationen, die im Gazastreifen tätig seien, einschließlich der GHF, sicheres Geleit zu gewähren.

Tausende von Menschen versammeln sich täglich vor den Verteilungszentren und warten auf die nächsten Lebensmittellieferungen, aber fast täglich gibt esBerichte über Schießereien und Tote auf den Zufahrtswegen. Nach Angaben von Medizinern wurden am Freitag erneut sechs Menschen durch Schüsse getötet, als sie versuchten, im südlichen Gazastreifen Lebensmittel zu erhalten.

Die Hilfsorganisation fordert deshalb ein Ende der Verteilzentren.mehr

UN-Generalsekretär António Guterres mahnt angesichts der humanitären Notlage im Gazastreifen eine sofortige Waffenruhe zwischen Israel und der militant-islamistischen Hamas an. Die vor wenigen Tagen erzielte Waffenruhe zwischen Israel und dem Iran gebe "Anlass zur Hoffnung", sagte Guterres. Nun sei es an der Zeit, den "politischen Mut" für eine Waffenruhe auch in Gaza aufzubringen.

"Menschen werden getötet, nur weil sie versuchen, sich und ihre Familien zu ernähren", beklagte der UN-Chef und bezog sich damit indirekt auf die von derumstrittenen Gaza Humanitarian Foundation (GHF) in Gaza betriebenen Verteilzentrenfür humanitäre Hilfe. Nach UN-Angaben sollen im Umfeld der Essensverteilung der GHF seit Ende Mai mindestens 410 Palästinenser getötet worden sein.

Bundespräsident Frank-Walter Steinmeier hat mit Blick auch auf Deutschland davor gewarnt, einen Bruch des Völkerrechts zu ignorieren. "Gerade wir sollten die Völkerrechtsordnung zum Teil unserer eigenen Identität erklären", sagte Steinmeier im Deutschlandfunk auf eine Frage nach Äußerungen von Bundeskanzler Friedrich Merz (CDU) im Zusammenhang mit dem Nahostkonflikt. Steinmeier fügte hinzu: "Deshalb dürfen wir nicht ignorieren, wo Völkerrecht nicht nur missachtet wird, sondern wo heute – und das gilt ja nicht nur in der Politik, sondern ich bin Zeitungsleser, ich bin Fernsehzuschauer – mit leichter Hand Völkerrecht sogar verächtlich gemacht wird."

Steinmeier war konkret auf dieAnkündigung von Merzangesprochen worden, den Haftbefehl des Internationalen Strafgerichtshofs gegen Israels Ministerpräsidenten Benjamin Netanjahu nicht zu akzeptieren, sowie auf Merz' Einschätzung, dass Israel mit dem Angriff auf den Iran im Bestreben, dessen atomare Bewaffnung zu verhindern, "die Drecksarbeit" verrichtet habe.

Die Kritik an Israels Vorgehen im Gazastreifen wird lauter. Die Bundesregierung gerät zunehmend unter Druck.mehr

Bei einem israelischen Luftangriff im Gazastreifen sind einem palästinensischen Medienbericht zufolge mindestens elf Zivilisten getötet worden. Es sei eine Zeltstadt für Kriegsvertriebene im Zentrum der Stadt Gaza getroffen worden, berichtete die palästinensische Nachrichtenagentur Wafa unter Berufung auf eigene Korrespondenten im abgeriegelten Küstengebiet. Mehrere weitere Menschen erlitten Verletzungen, hieß es. Der Bericht lässt sich derzeit nicht unabhängig überprüfen.

US-Präsident Donald Trump hält nach eigenen Angaben eine Waffenruhe im Gazastreifen innerhalb einer Woche für möglich. "Wir denken, dass wir innerhalb der nächsten Woche einen Waffenstillstand erreichen werden", sagte er während einer Veranstaltung im Oval Office gegenüber Reportern. Er habe eben mit einigen der Personen gesprochen, die sich um eine Waffenruhe zwischen Israel und der Hamas bemühen würden. Trump nannte dazu keine weiteren Details. Es blieb daher unklar, worauf sich seine optimistische Aussage stützte.

Die aktuellen Entwicklungen im Nahen Osten in unserem Liveblog.mehr

Dieses Thema im Programm:Über dieses Thema berichtete tagesschau24 am 28. Juni 2025 um 08:14 Uhr.